Secrétaire général(e), Mairie de Villeneuve-la-Comptal

Mairie de Villeneuve-la-Comptal

Type de contratTitulaire ou contractuel

Cadre emploiAttaché territorial

Domaine d’activitéAffaires générales

MétierSecrétaire de mairie

FilièreAdministrative

Descriptif du poste

Mission(s) Principale(s) :

– Assister et conseiller les élus
– Élaborer les documents administratifs et budgétaires
– Gérer les affaires générales et les équipements municipaux

Relations Fonctionnelles :

– Relations avec le public
– Echanges permanents d’informations avec le maire et le conseil municipal
– Relations avec l’ensemble des services en situation hiérarchique
– Coopération avec d’autres collectivités (intercommunalité)
– Contacts, échanges d’informations, voire développement de partenariats avec les institutions ou entreprises privées et les associations

– Horaires réguliers, avec amplitude variable en fonction des obligations liées à la fonction : disponibilité par rapport aux élus, conseils municipaux et commissions.

Missions

– Contrôle de la légalité des actes administratifs et juridiques de la collectivité
– Alerte sur les risques juridiques
– Vérification de la cohérence et du respect du cadre réglementaire des dossiers administratifs
– Suivi et mise en oeuvre des décisions du conseil municipal
– Rédaction des comptes rendu de séances et des délibérations (suivi en Préfecture)
– Préparation, rédaction et suivi des documents budgétaires et comptables (suivi en lien avec la trésorerie)
– Élaboration des dossiers de mandatement, des dépenses et recettes, des demandes et justifications de subventions et des déclarations financières
– Élaboration, gestion et suivi des dossiers financiers et opérations d’investissement des projets
– Rédaction, gestion et suivi des marchés publics
– Gestion et suivi des régies municipales
– Préparation des payes et suivi des carrières des agents communaux
– Management opérationnel des services
– Veille de la qualité des services rendus à la population
– Préparation des réunions de commissions thématiques en lien avec les projets communaux
– Rédaction des documents administratifs
– Participation aux réunions diverses
– Rédaction des arrêtés du maire
– Gestion des équipements municipaux (location et des cimetières)

Informations complémentaires

Ce recrutement est soumis à la procédure de recrutement prévue au Décret 2019-1414 du 19 décembre 2019 relatif à la procédure de recrutement pour pourvoir les emplois permanents de la fonction publique ouverts aux agents contractuels.

Seuls les dossiers complets de candidature comprenant : une lettre de motivation + CV + dernier bulletin de paie seront étudiés. Ils seront adressés par courrier ou par mail, sous la référence : « RECRUT.VILLENEUVELACOMPTAL » à : Pôle Recrutement – Emploi – Mobilité, CDG DE L’AUDE – Maison des collectivités 85 avenue Claude Bernard – CS 60050 – 11890 CARCASSONNE ou par mail : emploi.recrutement@cdg11.fr

Les informations recueillies vous concernant font l’objet d’un traitement destiné au Centre de Gestion de l’Aude. Les données sont conservées pour la durée de l’engagement ou pour une durée d’un an et seront ensuite archivées selon les règles d’archivages en vigueur.

Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 modifiée et au Règlement Général sur le Protection des Données du 14 avril 2016, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de vos données ou une limitation du traitement de celles-ci.

Vous pouvez vous opposer au traitement des données vous concernant et disposer du droit de retirer votre consentement à tout moment en vous adressant par courriel à l’adresse emploi@cdg11.fr

Dans une société juste, il n’y a pas de place pour le porno

Publié le 20 octobre 2020 

Le libéralisme sexuel est cette idéologie qui exonère les exploiteurs de toute responsabilité à l’égard des personnes qu’ils violentent et exploitent sexuellement. C’est une idéologie qui est particulièrement véhiculée par l’industrie du porno, n’en déplaise à quelques adeptes libertariens qui voient dans ce secteur un apprentissage à la sexualité, un travail, ou un empowerment.

Pour répondre à ces fantasmes ou au mythe d’une pornographie sans impacts sociaux nocifs, le livre de Gail Dines, Pornland – comment le porno a envahi nos vies, est crucial.

L’ouvrage comprend un avant-propos de Cécilia Lépine – blogueuse de Racine Rouge –, une préface de Robert Jensen – universitaire et activiste proféministe – et une postface de Tom Farr – spécialiste des droits humains. Dines pour sa part est une sociologue féministe radicale américaine. Elle a travaillé de nombreuses années sur l’industrie du porno : consultation des films et des sites, échanges avec des producteurs, intégration des études sur le sujet, dialogues avec des consommateurs, des délinquants sexuels ou des étudiant-es.

Son livre permet de découvrir les nombreuses facettes de cette industrie : son histoire, sa mécanique de développement, avec la synergie des différents protagonistes, son pouvoir et son poids économiques, sa misogynie, son sadisme, ses excroissances au sein de la culture populaire (mode, épilation, …).

« Dans un monde peuplé de femmes réduites à l’état de salopes quasi robotisées et d’hommes à l’état de robots-baiseurs, le sexe ne peut qu’être dénué de toute intimité. »

L’autrice nous fait faire une plongée dans la réalité – sordide – des pratiques sexuelles de l’industrie et dans les attentes des consommateurs. Elle explique également leurs propres fuites en avant vers des actes de plus en plus violents, à travers une « désensibilisation » progressive et addictive. Elle décrypte les procédés manipulatoires des producteurs. Elle parle de « l’obsolescence programmée » des femmes traitées en objet sexuel, de « l’humanisation » des poupées sexuelles, et évidemment des scènes produites pour que d’autres puissent majoritairement éjaculer. Elle décrit les violences et les humiliations subies par des personnes réelles. Elle décode ce que l’industrie véhicule : l’assujettissement des femmes, le racisme, la culture du viol, celle du « choix » individuel ou du « plan cul ». Son dernier chapitre est consacré à ce qu’Alicen Grey a appelé la « culture pédophile » : la pornographisation de caractéristiques enfantines.

Après un tel réquisitoire, difficile d’être pris aux pièges des mensonges des pornographes. L’industrie du porno n’est pas la libération sexuelle qu’on essaye de nous vendre. L’industrie du porno s’attache plutôt à « étioler notre imagination (…) en fournissant des images dont le contenu est répétitif et abrutissant ».

Pour faire comprendre l’horreur pornographique, Dines utilise aussi parfois des analogies pour le moins percutantes : « Imaginez ce qu’il se passerait si d’innombrables émissions et sitcoms présentant les noirs ou les juifs d’une manière raciste ou antisémite inondaient nos chaines de télévision, dans lesquelles ils se feraient tirer les cheveux, gifler et étouffer avec divers objets insérés dans la bouche par des hommes blancs. Cela provoquerait sans doute un tollé. (…) En recouvrant sa violence d’un vernis sexuel, la pornographie la rend invisible, et les arguments de ceux d’entre nous qui protestent contre la violence sont ainsi qualifiés d’anti-sexe, et non d’anti-violence. »

Son analyse à large spectre – qui incorpore aussi une critique du capitalisme et du racisme – se veut un outil pour comprendre et lutter contre cette industrie ; une industrie faites d’images frénétiquement consommées très majoritairement par les hommes, y compris « progressistes », plus ou moins secrètement, plus ou moins honteux devant leur écran.

Marc Dorcel ou Jacquie et Michel (qui lui annonçait 15 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2016) ne sont certes pas les références de l’autrice, mais on ne manquera pas d’extrapoler son analyse au contexte français. Rappelons d’ailleurs que ce dernier site-enseigne fait face à une enquête pour viol et proxénétisme : la pornographie a à voir avec la prostitution, c’est une forme de prostitution filmée. Même la thèse de Mathieu Trachman, sur le supposé Travail pornographique – enquête sur la production de fantasmes, témoigne des liens entre système prostitutionnel et pornographie, mais cette thèse manquait d’une assise féministe conséquente pour traiter les violences quand même décrites. Pornland y remédie très largement. Et au-delà de l’importante documentation sur les coulisses de cette industrie, l’intérêt de l’ouvrage est bien sur son analyse féministe opposée au libéralisme patriarcal ambiant. Le projet social est tout autre : « Une sexualité fondée sur l’égalité exige en fin de compte que la société repose aussi sur l’égalité. (…) [Dans] une société juste, il n’y a pas de place pour le porno. »

*Trigger warning: prendre conscience et lutter contre les réalités d’un monde violent est souvent violent.

Gail Dines : Pornland – comment le porno a envahi nos vies

éditions Libre, 2020, traduction : Nicolas Casaux, 384 pages, 20€.

Yeun L-Y

Mercosur, CETA, enjeux de relocalisation : où en est-on ? Comment se mobiliser ?

Attac | 8 octobre 2020

Mercosur, CETA, enjeux de relocalisation : où en est-on ? Comment se mobiliser ?https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fattacfr%2Fvideos%2F342054773548610%2F&show_text=0&width=560

Où sont donc passées les promesses de relocalisation ?

A Bruxelles, la Commission négocie de nouveaux accords de libéralisation du commerce tous azimuts, tandis qu’Emmanuel Macron dit à Paris s’opposer à l’accord UE-Mercosur mais ne prend aucune initiative pour le bloquer, tout en entérinant le CETA, tout aussi décrié.

• L’ Aitec • Attac France • Les Amis de la Terre • avec le soutien du collectif Stop TAFTA-CETA-Mercosur vous proposent un webinaire pour faire un état des lieux sur tous ces sujets afin d’amplifier la pression.

Avec :

  • Nicolas Roux – collectif Stop Tafta/CETA/Mercosur
  • Lora Verheecke – Amis de la Terre Europe
  • Maxime Combes – Aitec et Attac